Si je vous dis 14 avril 1885, à quoi pensez vous excepté que ça date de plus d’un siècle ? Et bien il s’agit de la date du plus vieil enregistrement audio connus à ce jour sur terre ! Oui, je précise « sur terre » car on ne sait pas où en sont nos amis d’une autre planète… Bref, vous pouvez écouter l’enregistrement dans la vidéo qui suit. L’enregistrement a été fait par Alexander Graham Bell, inventeur du téléphone, qui a utilisé un disque de cire pour stocker son enregistrement. L’enregistrement a pu être récupéré grâce à un procédé de scanner optique qui a permis d’analyser le disque puis le résultat a été traité informatiquement pour diminuer les parasites dûs à la dégradation et à l’age du support. Le contenus de l’enregistrement n’est pas très intéressant en lui-même puisque l’on entend uniquement l’auteur compter, mais ce qui est plus intéressant par contre c’est la date de l’enregistrement et la qualité audio que l’on a réussi à obtenir, je vous laisse en juger (il s’agit d’anglais, mais c’est accessible si vous savez compter en anglais et de toute façon c’est sous-titré)
Salut, Chose promise, chose due, voici un article sur l’OpenBidouilleCamp Junior qui a eu lieu aujourd’hui à la cantine numérique de Brest. Je commence tout de suite par les photos des différents stands présent et les différents ateliers, mais avant cela sachez que les photos ne sont pas toutes de moi : certaines photos ont été faites par benvii que je remercie de ce partage.
On commence tout d’abord par les stands tenus par les petits hackers du samedi matin :
À la découverte des composants de l’ordinateur
Initiation Shell : formation de futures geeks Lire la suite »
C’est au centre médicale de l’université de Pittsburgh (UPMC) qu’a eu lieu cette prouesse : une femme paralysée suite à une maladie attaquant la moelle épinière a pu contrôler un bras robotisé par la pensée.
Pour cela les chercheurs lui ont implanté deux petits réseaux d’électrodes à la surface du cerveau dans les zones permettant le contrôler des mouvements du bras et de la main, pour récupérer les réactions de ce dernier et après un apprentissage, contrôler la main robotique. L’apprentissage s’est déroulé en deux étapes : première étape, la femme a dû sans le robot essayer de bouger sa main et son bras afin que les chercheurs puissent enregistrer les réactions cérébrales, puis ils lui ont demandé de réaliser des actions avec le bras robotisé, ces actions étaient dans un premier temps assistées par l’ordinateur (sans qu’elle ne le sache) pour associer un mouvement concret à la pensée, puis totalement libre, directement contrôlé par le désir du mouvement. Voici une vidéo explicative publié par l’université, on peut notamment y constater que les mouvements sont très précis :
Si vous êtes fan de Stargate, ou plus généralement de science-fiction, vous vous êtes peut-être déjà interrogé sur le réalisme de certains aspects des œuvres du genre : les fusils laser, le voyage temporel, les cyborgs, les extra-terrestres, etc. Si c’est le cas (et même dans le cas contraire) cette vidéo pourrait vous intéresser : il s’agit d’un documentaire confrontant différents aspects de la série avec des réalités scientifiques actuelles, après tout, un certain nombre de fictions d’il y a quelques années composent les sciences d’aujourd’hui.
Et oui, on peut voir à travers les murs ! (Ok en fait c’est plutôt voir ce qui est caché derrière un obstacle…)
La technique a été mise au point par des chercheurs du MIT et le principe est très simple (si, je vous assure ^^). Vous aurez juste besoin d’un laser femtoseconde et d’une caméra de résolution temporel de 2 picosecondes… Je sens que certain commencent à se demander quelle langue je parle, mais ne vous inquiétez pas, voici les explications :
Le laser femtoseconde est un laser qui envoie des impulsions très courtes (1femtoseconde = 10^(-15) seconde = 0.000000000000001 seconde)
La caméra temporelle de 2 picosecondes est une caméra de très grande vitesse qui prend une image toute les 2 picosecondes (1 picoseconde = 10^(-9) seconde = 0.000000001 seconde)
Le principe de fonctionnement du système peut être assimilé à celui d’un sonars : le laser envoie une impulsion sur une 1ere surface opaque située derrière l’objet caché, le faisceaux va se diffracter sur la surface et des photons vont être émis dans toutes les directions, parmi ces photons certains vont percuter l’objet, revenir, et en se réfléchissant sur la 1ere surface revenir à la caméra. En analysant le temps de trajet des photons reçus et en faisant plusieurs mesures avec des angles de laser différents, la caméra va être capable grâce à un algorithme de déduire la forme 3d qui lui est cachée par l’obstacle.
Voici une vidéo explicative (en anglais) qui devrait vous aider à comprendre :